déjà 2016

 


 
 
On perd vite tous ses repères
Quand débute une nouvelle ère :
C’est un peu changer de maison. 
Dès qu’on quitte ses habitudes,
L’adaptation est parfois rude
Dur de se faire une raison !
En laissant ce qu’on a connu,
Avec l’année qui s’achève,
L’impression est d’être tout nu :
Face à madame en tenue d’Eve
J’exhibe ma… pomme d’Adam 
Au risque de claquer des dents !
 
Voici venu Deux Mille Seize :
Pour rimer je me sens à l’aise !
 
Pour éviter les courants d’air
Sur l’an refermons cette porte :
Deux mil quinze…Ah ! Le vent l’emporte !
D’abord tout n’a pas été vert
Ni même rose, loin s’en faut,
Et l’horreur n’a pas fait défaut
Tandis que continue la crise
C’est sur le gâteau la cerise.  
Ensuite il ne rimait à rien
Sauf au rugby…Il fallut bien
S’échiner à chercher la rime
Pour qu’à la fin le vers s’anime.
 
Voici venu deux mille seize :
A moi de vous mettre à l’aise !
 
Mes souhaits resteront modestes
Ils n’en seront que plus sincères
Quant aux idées noires, amères
Je les fuirai comme la peste.
S’il est question d’état de guerre
Laissons  cela aux militaires.
Soyons confiants mais pas béats
Sans  politique de l’autruche.
La vie est pleine d’aléas
Dirait l’abeille dans sa ruche
Il faut savoir faire son miel
Ne pas attendre tout du Ciel !
 
 
 
Voici venu deux mille seize :
A moi de ramener ma fraise ! 
 
Face à l’horreur restons Charlie
Mais sans gober tout ce qu’on lit.
Unis devant l’adversité
A chacun sa tasse de thé
Mais  pour tous une même envie,
Celle  de se sentir en vie !
Sachons savourer chaque instant
De bonheur, qu’il soit partagé
Ou goûté égoïstement, 
Que l’on soit seul ou engagé.
L’essentiel est bien la santé
Sans oublier les à côtés !
 
Voici venu deux mille seize :
A moi de ranimer la braise !
 
Réservons donc du temps pour rire
Du moins assez pour sourire
Car la tristesse est bien le pire
De tous les maux qui nous rongent
Et dans la nuit noire nous plongent.
Je n’hésite pas à le dire.
Quand bien même on crierait misère 
Et que la ceinture on se serre,
Bref si on se voit dans la dèche,
Pensons aux remèdes d’antan
Et testés par nos grands parents :
Essayons l’amour et l’eau fraîche.
 
Voilà de mes vœux la synthèse

Pour cette année deux mille seize.